Rayonnement canadien de l'IUCPQ en pathologie ultra spécialisée du cancer du poumon

Participants, formateurs et organisateurs :
Rangée du bas de gauche à droite: Christine Racine, Dr Prashant Jani, Sophie Plante, Dre Nathalie Bastien.
Rangée du milieu de gauche à droite: Dominique Boudreau, Dr Hangjung Wang, Dr Christian Couture,
Dr Gefei Qing, Marie-Christine Phan (Pfizer).
Rangée du haut de gauche à droite: Dr Philippe Roméo, Dr Gilbert Bigras, Dr Brandon Sheffield, Dr  Weimin Hu,
Dr Darryl Yu, Gabriel Carpentier (LiV Agency).
Absents de la photo: Dr Patrice Desmeules, Mme Michèle Orain.
Crédit photo: Mme Brigitte Boudreault, service de l’audiovisuel.

Le vendredi 8 mars 2019, des formateurs de l’IUCPQ animaient au laboratoire de pathologie et à la biobanque du centre de recherche un préceptorat destiné aux pathologistes canadiens. L’activité de formation portait sur les analyses de pathologie utilisées en médecine personnalisée de précision pour le traitement du cancer du poumon. Elle a notamment permis de partager avec les participants les processus efficients et réputés qui sont en place au laboratoire de pathologie de l’IUCPQ ainsi que les connaissances en lien avec les nouvelles analyses ROS1. Ces dernières permettent d’identifier parmi les patients atteints de cancer du poumon ceux dont le cancer présente un réarrangement anormal du gène ROS1 les rendant éligibles à une thérapie novatrice ciblée contre ROS1 qui est non seulement plus efficace, mais aussi mieux tolérée que la chimiothérapie conventionnelle. Les huit (8) pathologistes participants provenaient de l’Alberta, de la Saskatchewan, du Manitoba, de l’Ontario et du Québec. Le Dr Christian Couture, pathologiste et directeur scientifique du préceptorat, pouvait compter sur une solide équipe de formateurs en les personnes du Dr Patrice Desmeules, pathologiste, Dre Nathalie Bastien, biologiste moléculaire, Mme Christine Racine de la biobanque ainsi que Mme Sophie Plante, Mme Michèle Orain et M. Dominique Boudreau, professionnels de recherche.

Cette activité de formation très appréciée des participants a mis au premier plan l’importance des interactions étroites entre les équipes expertes de l’IUCPQ en recherche et en pathologie clinique dans l’accès à la population à des analyses ultras spécialisées en oncopathologie moléculaire pulmonaire et dans la diffusion des connaissances et meilleures pratiques à ce sujet. En 2019, le laboratoire de pathologie de l’IUCPQ devrait effectuer ces analyses non seulement pour les patients traités à l’IUCPQ, mais encore pour plus de 3,000 patients atteints de cancer du poumon traités dans une quarantaine d’hôpitaux de toutes les régions du Québec.