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Les établissements de santé de la Capitale-Nationale et de Chaudière-Appalaches unissent leur force pour améliorer l’offre alimentaire à la clientèle
C’est avec fierté que le Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux de la Capitale-Nationale (CIUSSS de la Capitale-Nationale), le CHU de Québec-Université Laval (CHU), l’Institut universitaire de cardiologie et de pneumologie de Québec-Université Laval (IUCPQ-UL) et le Centre intégré de santé et de services sociaux de Chaudière-Appalaches (CISSS de Chaudière-Appalaches) ont présenté cet après-midi, aux membres de la députation et aux médias, leur projet d’harmonisation et d’amélioration de l’offre alimentaire pour la clientèle.
« Avec les nouveaux menus, nous offrirons des repas plus variés, nutritifs et savoureux! C’est un projet que nous travaillons en partenariat depuis deux ans, a déclaré monsieur François Giasson, adjoint au directeur de la logistique au CIUSSS de la Capitale-Nationale. Nous avons fait la tournée de nos établissements et nous avons répertorié les recettes les plus populaires. C’est à partir du goût et des besoins des clients que ce projet s’est bâti, a-t-il ajouté. L’implantation du projet débutera en 2017 et se fera de façon progressive, selon les enjeux de chaque établissement. »
« L’objectif de ce projet est de toujours améliorer la qualité des aliments, le goût, la variété, la valeur nutritive et la sécurité alimentaire. C’est un grand virage car actuellement, il existe une très grande variabilité de l’offre de service entre les établissements. Jusqu’à maintenant, aucune orientation régionale sur l’élaboration de menu n’avait été établie. L’harmonisation de l’offre alimentaire nous a permis d’élaborer 72 recettes, ce qui assurera une grande rotation des menus », a indiqué madame Anne Gignac, nutritionniste et adjointe au directeur des services techniques pour le volet des services alimentaires au CHU.
Analyse rigoureuse
L’offre alimentaire en fonction des besoins des différentes clientèles a fait l’objet d’une analyse rigoureuse ces dernières années. « Pour réaliser cette démarche, des cuisiniers, des nutritionnistes, des usagers, des gestionnaires et des membres du personnel de soin ont été mis à contribution. La composition des menus et leur cycle, la qualité des aliments, le goût, la variété, les besoins alimentaires des différentes clientèles, les mets en texture adaptée dans les différents milieux ont été analysés », a souligné monsieur Martin Cloutier, directeur de la logistique au CISSS de Chaudière-Appalaches.
« Ce nouveau menu permettra notamment de mieux répondre aux plans de traitement nutritionnels des principaux problèmes de santé tels que le diabète, les troubles cardiovasculaires et l’obésité. Des balises nutritionnelles communes prioritaire ont été retenues, visant par exemple à prioriser l’apport en protéines, à diminuer la teneur en sodium sans nuire à la saveur des mets, à privilégier les bons gras et à obtenir une offre alimentaire plus diversifiée », a poursuivi madame Sophie St-Laurent, chef de service des activités d’alimentation à l’IUCPQ-UL.
Des menus appétissants adaptés pour la clientèle
Les menus seront adaptés pour répondre aux besoins des différentes clientèles. Sachant que plus de 50 % de la clientèle en hébergement requiert une texture adaptée pour sa nourriture, l’amélioration de l’offre alimentaire permettra notamment aux personnes atteintes d’un problème de dysphagie et aux personnes âgées de conserver le plaisir et le goût de manger. En plus d’être sécuritaire, les mets à texture adaptée se doivent d’être appétissants; l’objectif étant que l’offre alimentaire soit adéquate et variée.
« Ce projet de menu régional des établissements de santé et de services sociaux de la Capitale-Nationale et de Chaudière-Appalaches s’inscrit dans la réflexion globale ayant mené au Forum sur les CHSLD qui a eu lieu la semaine dernière. En effet, il s’agit d’un autre bel exemple qui démontre que les pratiques exemplaires peuvent contribuer à améliorer les services offerts et, tout particulièrement, ceux qui sont destinés aux aînés. Il s’agit d’une approche novatrice que nous désirons implanter dans les établissements du Québec. La démarche que nous mettons de l’avant aujourd’hui s’effectue dans l’esprit de la réforme du réseau qui crée un climat propice aux innovations et au partage des meilleures pratiques », a fait savoir le ministre de la Santé et des Services sociaux, monsieur Gaétan Barrette.