L’Office québécois de la langue française recommande l’adoption de pratiques d’écriture qui donnent une égale visibilité aux désignations féminines et aux désignations masculines dans les textes, ou qui remplacent l’emploi du masculin générique par celui de formulations neutres, c’est-à-dire une rédaction épicène. Il faut donc veiller à accorder correctement les adjectifs et les verbes se rapportant à la fois à un nom féminin et à un nom masculin. La rédaction épicène permet de contourner l’emploi systématique des formes au masculin et au féminin, évitant ainsi une surabondance qui pourrait alourdir inutilement le texte.
L’Institut s’est engagé à utiliser la rédaction épicène, en accord avec les principes énoncé par l’OQLF :
- en favorisant tout d’abord l’utilisation d’une formulation neutre
- La formulation neutre privilégie les formes (noms, adjectifs, pronoms) qui ne présentent pas d’alternance masculin/féminin, tout en ayant un genre grammatical qui leur est propre. Les mots choisis peuvent s’appliquer aussi bien à des hommes qu’à des femmes. C’est d’abord par le choix judicieux des noms que l’on peut rendre un texte plus neutre.
- lorsque l’utilisation d’une formulation neutre n’est pas possible, l’utilisation d’un doublet est à favoriser.
- Un doublet se fait par la coordination de la forme féminine et de la forme masculine. Chaque nom du doublet peut être accompagné de son déterminant ou pas.
- Exemples : ceux et celles, usagers et usagères, intervenants et intervenantes
- en faisant appel à l’accord de proximité, au besoin. Dans certaines phrases, il faut placer le nom masculin le plus près possible de l’adjectif pour éviter la discordance de genre entre un nom féminin et un adjectif masculin contigus. C’est ce qu’on appelle la règle de proximité. L’accord se fait au masculin.
- Exemple : Les infirmières et les infirmiers seront formés en réanimation cardiorespiratoire.
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