En cohérence avec les orientations ministérielles, l’Institut souhaite que ses objectifs et activités intègrent les trois dimensions du développement durable soit la dimension sociale, la dimension environnementale et la dimension économique puisqu’elles sont à la base d’une démarche de développement durable dans le milieu de la santé et des services sociaux.
Ainsi donc, l’Institut articule sa réponse en matière de développement durable autour des orientations suivantes :
- Développer les moyens de gestion des matières résiduelles (tri, récupération, réemploi, réduction, valorisation)
- Favoriser les mesures visant la saine gestion de l’eau potable ou l’économie d’eau potable
- Intégrer dans ses projets de développements immobiliers des mesures en efficacité énergétique ou l’utilisation d’énergies renouvelables
- Soutenir et promouvoir l’usage des transports collectifs et actifs (mobilité durable)
- Soutenir et promouvoir l’adoption d’un mode de vie physiquement actif
- Soutenir et promouvoir l’adoption d’une saine alimentation
Nous adhérons aux grands principes du développement durable : la rentabilité économique, la vitalité sociale et communautaire et le respect de l’environnement. L’harmonisation de ces principes s’avère essentielle afin d’atteindre un équilibre durable tout en améliorant la santé globale de la population desservie, tenant en compte les facteurs qui l’influencent.
16 principes
Nous prenons nos décisions en terme de développement durable en nous basant sur 16 principes :
SANTÉ ET QUALITÉ DE VIE
Les personnes, la protection de leur santé et l’amélioration de leur qualité de vie sont au centre des préoccupations relatives au développement durable.
ACCÈS AU SAVOIR
L’éducation et l’accès à la connaissance et à l’information stimulent l’innovation, augmentent la sensibilisation et favorisent la participation de la collectivité et de la communauté à la mise en œuvre du développement durable. C’est notamment par l’entremise de sa mission universitaire que l’Institut entend valoriser ce principe directeur.
PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT
La protection et la réhabilitation de l’environnement et du patrimoine naturel font partie intégrante du processus de développement. Cette politique vise également à contribuer à l’atteinte des objectifs de la Stratégie québécoise d’économie d’eau potable (SQEEP).
PRODUCTION ET CONSOMMATION RESPONSABLE
Les modes de production et de consommation doivent réduire au minimum leurs répercussions défavorables sur les plans social et environnemental et, plus particulièrement, tendre à limiter le gaspillage et l’épuisement des ressources. À ce titre, l’Institut vise à réduire son empreinte écologique et le coût social des projets structurants qui s’inscrivent dans les projets mis en place dans la communauté desservie. La présente politique est conforme aux lois et règlementations selon le principe de l’approvisionnement responsable.
EFFICACITÉ ÉCONOMIQUE
La gestion doit être performante, innovante et porteuse d’une prospérité économique favorisant le progrès social et l’amélioration de l’état de l’environnement, qui ne repose pas que sur la stricte augmentation des biens matériels.
PRÉCAUTION
En cas de risque de dommages graves ou irréversibles, l’absence de certitude scientifique absolue ne doit pas servir de prétexte pour remettre à plus tard l’adoption de mesures effectives visant à prévenir la dégradation de l’environnement et du patrimoine naturel.
SUBSIDIARITÉ
Ne sont pris en compte dans la présente politique que les objectifs qui relèvent de la responsabilité sociale de l’Institut, qui auront un effet, même petit, sur la planète en fonction des objectifs d’autorités supérieures.
ÉQUITÉ ET SOLIDARITÉ SOCIALES
Les actions de développement doivent être entreprises dans un souci d’équité intra et intergénérationnelle ainsi que d’éthique et de solidarité sociales.
PARTICIPATION ET ENGAGEMENT
La participation et l’engagement des employés et des groupes qui les représentent sont nécessaires pour définir une vision concertée du développement et assurer sa durabilité sur les plans environnemental, social et économique.
PARTENARIAT ET COOPÉRATION
Les directions doivent collaborer afin de rendre durable le développement sur les plans environnemental, social et économique.
PRÉVENTION
En présence d’un risque connu, des actions de prévention, d’atténuation et de correction doivent être mises en place, en priorité à la source.
PROTECTION DU PATRIMOINE CULTUREL
Le patrimoine culturel, constitué de biens, de lieux, de paysages, de traditions et de savoirs, reflète l’identité d’une société. Il transmet les valeurs de celle-ci de génération en génération et sa conservation favorise le caractère durable du développement. Il importe d’assurer son identification, sa protection et sa mise en valeur, en tenant compte des composantes de rareté et de fragilité qui le caractérisent.
PRÉSERVATION DE LA BIODIVERSITÉ
La diversité biologique rend des services inestimables et doit être conservée pour le bénéfice des générations actuelles et futures. Le maintien des espèces, des écosystèmes et des processus naturels qui entretiennent la vie est essentiel pour assurer la qualité de vie des citoyens.
RESPECT DE LA CAPACITÉ DE SUPPORT DES ÉCOSYSTÈMES
Les activités humaines doivent être respectueuses de la capacité de support des écosystèmes et en assurer la pérennité.
POLLUEUR PAYEUR
Les personnes qui génèrent de la pollution ou dont les actions dégradent autrement l’environnement doivent assumer leur part des coûts des mesures de prévention, de réduction et de contrôle des atteintes à la qualité de l’environnement et de la lutte contre celles-ci.
INTERNALISATION DES COÛTS
La valeur des biens et des services doit refléter l’ensemble des coûts qu’ils occasionnent à la société durant tout leur cycle de vie, de leur conception jusqu’à leur consommation et leur disposition finale.