8 mars : Vanessa Ruest, coordonnatrice des services logistiques

7 mars 2023

À l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes, qui a lieu aujourd’hui, nous vous présentons des femmes d’exception qui oeuvrent chez nous.

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Vanessa Ruest est coordonnatrice des services logistiques. Laissez-vous inspirer par son parcours de plus de 11 ans avec nous!

Qu’est-ce qui t’a amenée à travailler à l’Institut?

Je viens de Rimouski et j’y ai obtenu ma technique en diététique. L’Institut rayonnait jusque là-bas, puisqu’ici les techniciennes en diététique collaborent grandement avec les nutritionnistes dans le plan nutritionnel des patients et patientes. Ainsi, il était clair que pour les finissants et finissantes en technique de diététique, c’était l’établissement où aller. C’était mon objectif, et j’ai été embauchée en 2012!

Quel est ton parcours chez nous?

J’ai commencé comme assistante-chef  technicienne en diététique au service alimentaire sur le quart de soir, et j’ai adoré ça. J’étais la supérieure immédiate des préposés aux services alimentaires et je me suis découvert un intérêt pour la gestion grâce à cela. J’ai suivi des cours, j’ai obtenu un certificat en gestion des ressources humaines, et je termine actuellement une certification en management.

Je suis devenue gestionnaire en étant chef de secteur de soir pour l’hygiène et salubrité. Ce fut un premier gros défi, car je sortais de mon champ d’expertise. J’ai eu ce poste pendant un an et demi, puis j’ai effectué ce même rôle sur le quart de jour avant d’obtenir le poste de chef de service en hygiène et salubrité ainsi qu’en brancarderie-messagerie et maintenant, je suis coordonnatrice des services logistiques. J’ai actuellement six services sous ma responsabilité : hygiène et salubrité, brancarderie, messagerie, service alimentaire, buanderie-lingerie et transport externe.

Sur quelles forces dois-tu t’appuyer chaque jour pour faire ton travail?

D’abord et avant tout, je suis curieuse. J’aime apprendre à connaître chacun des aspects des services sous ma responsabilité. Il est très important pour moi de me développer intellectuellement et professionnellement. Sans curiosité, ce serait impossible!

Je dois aussi être flexible. En effet, dans mon poste actuel, je supporte autant dans le volet opérationnel que dans le volet tactique-stratégique, les deux sont importants et vont de pair. Je dois donc pouvoir passer de l’un à l’autre sans difficulté, c’est un aspect particulier du poste que j’occupe. Cela demande une grande capacité d’analyse afin de prendre les meilleures décisions possible.

Je suis une gestionnaire humaine et rigoureuse. Je suis à l’écoute de mes équipes, je veux qu’elles se sentent bien, tout en étant en mesure de donner la vision générale et les orientations vers lesquelles nous devons travailler ensemble.

Quels sont les obstacles rencontrés depuis ton embauche et comment as-tu réussi à les surmonter?

Je suis une jeune gestionnaire et j’ai ressenti le besoin de devoir faire mes preuves. Cependant, depuis ma nomination comme gestionnaire, je constate que plusieurs autres jeunes gestionnaires ont obtenu des postes. Je trouve que c’est beau de voir que l’organisation est prête à nous faire confiance! Nous sommes un milieu humain et ça se ressent.

Par ailleurs, dans mes débuts ici, j’ai eu à gérer de gros conflits dans mon équipe de travail. C’était une grosse première bouchée, mais ça m’a donné envie de me former pour mieux gérer ces situations. Cela a été l’occasion de me développer professionnellement!

Quel type de soutien as-tu reçu de tes collègues, de ta direction?

Dans mon parcours, l’équipe d’hygiène et salubrité est importante et m’a beaucoup soutenue pour devenir gestionnaire. Cette équipe est venue me chercher pour postuler au poste de chef de secteur de soir. De plus, ma direction, la Direction des ressources financières et logistiques, est axée sur le développement des compétences, je ne me sens pas jugée si je fais une erreur. Ça donne des ailes de se sentir soutenue et encouragée!

Comment l’Institut fait-il la différence pour toi?

Ici, on connaît tout le monde, les liens de proximité sont forts. Je peux avoir accès rapidement à des collègues pour du soutien. Nous sommes proches dans la direction, on dîne ensemble, on fait des activités de renforcement des liens d’équipe. L’aspect humain est très important ici et je le vis au quotidien. De plus, je suis coordonnatrice de six services, mais je suis en mesure de rencontrer mes équipes régulièrement et je peux moi-même aller voir sur le terrain pour mieux comprendre leur réalité. C’est un avantage.

Comment le fait d’être une femme est-il un avantage dans ton travail? (si tu y vois un avantage)

Je pense qu’en tant que femme, j’ai beaucoup d’empathie et cela m’a beaucoup servi pendant la pandémie. Il y a eu de la détresse et j’ai pu écouter mes équipes, les rassurer, les diriger à la bonne place pour recevoir de l’aide. Grâce à cette empathie, j’ai pu amener les équipes plus loin et les rassurer.

Un mot de la fin?

Chacun et chacune doivent pouvoir croire en soi pour devenir gestionnaire. Avoir été sur le terrain avant de devenir gestionnaire permet de bien comprendre ce qui se passe. Quand mes équipes m’expliquent une situation, je comprends bien les enjeux et leur réalité. Alors, n’hésitez pas à exprimer votre besoin de développement professionnel. L’Institut est un milieu ouvert à ça!

Lire le portrait d’Oumou Tamboura, agente administrative

 

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